Notre Histoire

 

 

 

La propriété de Saint Martial est construite sur l'ancienne chapelle de Saint Martial, fondée au XVIe siècle pour sa source dont l'eau avait la vertu de guérir toutes les maladies. On venait des contrées les plus éloignées chercher cette eau. La source est toujours présente aujourd'hui sur la propriété...

 

En 1792, à la suite de la Révolution, Bertrand Petit-Dupeyrat, descendant d'une famille de notaires royaux, huissier auprès du Tribunal de Grande Instance, achète la chapelle Saint Martial désormais abandonnée et y fait construire une demeure, sur les restes de la chapelle. Les pierres de la chapelle furent utiliser pour certains murs de la propriété actuelle.

 

 

En décembre 1793, il est dénoncé comme aristocrate et arrêté par le Comité Révolutionnaire de Surveillance de Libourne et ne sauve sa tête que de justesse :

«  DUPEYRAT, aristocrate de principes, ennemy juré de la Convention, et principalement de Marat, Danton et Robespierre contre lesquels il ne cesse de déclamer, même en place publique... »

 

Son petit-fils Armand, Consul de France en Espagne dont la situation financière n'est pas brillante, meurt couvert de dettes, ce qui contraint sa veuve, Berthe Rebeyrolle, à vendre la propriété en 1882.

Remariée et exploitant une pension de famille à Paris, elle peut enfin racheter Saint Martial en 1908. Ainsi, après 26 ans, la propriété rentre dans le patrimoine familial.

Son fils Joseph Dupeyrat, entreprend en 1909 la rénovation et l'agrandissement des lieux : la maison est surélevée et allongée vers l'Ouest, la terrasse est prolongée, le parc redessiné et les vignes replantées.

En 1999, son arrière-petit fils Bruno hérite de Saint Martial avec ses frère et soeurs. Il assure aujourd'hui la gestion de la propriété et ses trois enfants, Thomas, Margaux et Antoine représentent la 8ème génération de Dupeyrat à Saint Martial.

 

Le menhir de St Martial:

Il est supposé qu'il existait un atelier néolithique de tailleur de pierre à proximité du menhir de Saint Martial. Mégalithe de la fin du néolithique, ce menhir haut de 5 mètres présente un trou à offrandes. Il signalerait le site d'un ossuaire préhistorique.

Classé monument historique, il appartient à la commune de Saint Sulpice de Faleyrens mais reste un symbole du Château Saint Martial.